La peinture traditionnelle japonaise est très influencée par la peinture traditionnelle chinoise. Les thèmes les plus courants sont : le paysage (la montagne et la rivière), les fleurs et oiseaux, le cerisier, les plantes, les bambous, les animaux, les carpes, etc.
Le paon, la grue, le cerisier, les bambous, les carpes sont des thèmes communs dans la peinture traditionnelle chinoise et la peinture traditionnelle japonaise.
D’un autre côté, des traditions typiquement japonaises se sont développées, par exemple l’ukiyo-e, ou estampe japonaise (浮世绘), terme japonais signifiant « image du monde flottant », est un mouvement artistique de l’époque d’Edo (1603-1868) comprenant une peinture populaire et narrative originale.
Deux peintres plus connus de l’estampe japonaise sont : Hiroshige et Hokusai. Le premier est connu pas « les 56 stations sur la route du Tōkaidō », le dernier est connu par « les trente-six vues du mont Fuji », qui en réalité comporte quarante-six estampes. Tous les deux ne se lassent jamais d’observer la nature changeante sous la lumière, sous la pluie, sous l’orage, sous la neige, ou sous l’action d’hommes et de femmes acteurs d’une vie qui se mesure à l’infini.
Les deux estampes les plus connues de Hokusai sont « La Grande Vague de Kanagawa » et « Le lac Suwa dans la province de Shinano« , en raison de l’utilisation du « bleu de Prusse ».
Le bleu de Prusse, appelé également bleu de Berlin, était un pigment seulement importé de Hollande depuis 1820, que l’on retrouve dans les « Trente-Six Vues du Mont Fuji », notamment dans « La Grande Vague« , « La Plage de Shichirigahama dans la province de Sagami« . Cette couleur transforma l’aspect des estampes, leur permettant de conserver tout leur éclat dans le temps.